indice – objet
Exposition
INDICE-OBJET
Commissariat: Julie mercier
Artistes: mariane stratis, sylvia trotter-ewens, clara cousineau et isabelle parson.
Gratuit
La troisième exposition du projet Espace Sensible se déroulera à Rouyn-Noranda sur le parvis l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, au 445 Bd de l’Université, du 6 Octobre au 30 Décembre 2022.
Commissariée par Julie Mercier, l’exposition «Indice-Objet » vous fera découvrir le travail de Mariane Stratis, Sylvia Trotter-Ewens, Clara Cousineau et Isabelle Parson, artistes émergentes en arts visuels.
Espace Sensible est une série d’expositions dans 7 différentes villes du Québec. Ce projet cherche à faire rayonner les artistes émergent.e.s tout en
stimulant la découverte des arts visuels sur l’ensemble du territoire aux
citoyen.ne.s québécois.es.
Espace Sensible est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du projet pour le rayonnement de la culture québécoise.
INFORMATIONS SUR LE VERNISSAGE À VENIR BIENTÔT!
Prenant la forme d’une archéologie du présent, l’exposition «Indice-Objet» explore le schéma relationnel entre l’humain, l’objet et l’environnement. L’objet y est étudié comme un indice de la relation que l’humain entretient avec son environnement. Tantôt allié intégré à un milieu donné, tantôt habitat, tantôt intermédiaire physique ou élément avec lequel le corps change de place, l’objet fabriqué par l’humain nous informe sur notre identité.
Julie mercier
COMMISSAIRE
Julie Mercier vit et travaille à Rouyn-Noranda. Commissaire émergente, mais d’abord artiste, ses pratiques sont multiples (arts visuels, peinture, théâtre, chant, danse, scénographie, arts du cirque, improvisation), ce qui vient enrichir les perspectives de sa pratique centrale: la peinture. L’impact de la productivité et des contextes socio-environnementaux sur la santé mentale est au cœur de ses préoccupations actuelles.
Mariane Stratis
Mariane Stratis est une artiste émergente interdisciplinaire qui vit et travaille à Rivière-du-Loup. Oscillant entre la fiction et le simulacre, le travail de Mariane explore l’expérience culturelle qui entoure l’évènement de la mort. Ses sculptures, installation, textes, photographies ou performances transforment l’esapce en un prétexte pour générer des situations incongrues qui activent la présence du spectateur. L’obsolescence, la nostalgie, la question du legs, le processus d’acceptation, la projection, l’anticipation, les relations et les malaises reliés à l’expérience de la perte animent son imaginaire et ses recherches. Elle souhaite susciter des expériences physiques et psychologiques relatives à l’impermanence des choses, glissant entre le ludique et le poétique.
Sylvia Trotter-Ewens
Sylvia Trotter-Ewens est une peintre et artiste d’installation honduro-canadienne dont la pratique est établie à Montréal. Ses œuvres comprennent des peintures à l’huile de toute taille et des installations inspirées par la nature, les déchets et l’urbanisation du paysage. Sylvia Trotter-Ewens intègre à sa démarche artistique les concepts de détritus, d’interventions, d’artificialité, d’environnement et d’industrialisation. Présentant des aspects tantôt naturels, tantôt artificiels, ses paysages changeants représentent une réflexion sur les environnements à évolution rapide dans le cadre des interventions des êtres humains.
Clara Cousineau
Clara Couzino est originaire de la ville de Québec; elle vit et travaille à Montréal. Son travail s’incarne dans une pluralité de médiums dont la photographie, la sculpture, l’installation et la performance et explore l’environnement domestique et la charge symbolique des objets qui les composent. Elle s’intéresse à la limite et la complétude des médiums et brouille la notion de médium présent ou absent. L’artiste procède par des jeux de camouflage et d’échanges de rôles entre les éléments qui composent ses images et fait un constant aller-retour entre 2D et 3D afin de jouer avec la perception du regardeur. Le corps est aussi au centre de ses préoccupations; il entre le plus souvent en relation avec un univers intime.
Isabelle parson
Isabelle Parson s’intéresse au corps et à la matière comme entités premières, cosmiques et universelles. Elle sonde la nature de la matière organique, minérale et synthétique dans leurs formes plastiques, métalliques, translucides ou diaphanes. Par le biais de la photographie et de la vidéo, elle développe une vision sensible qui met en lumière une symbiose aux limites de l’organique, du minéral et du synthétique. Toujours dans l’optique consciente de la fragilité de l’existence, elle aborde entre-autre la notion de transition de l’inerte au vivant et de l’agentivité de la matière.