Norme de la femme qui veut mordre dans son pain
Exposition
Norme de la femme qui veut mordre dans son pain
Commissariat: le lobe
Artistes: Andy Maple, Chloé Gagnon, louise Campion
20.10 – 30.12
Chicoutimi
Gratuit
La Quatrième exposition du projet 𝕖𝕤𝕡𝕒𝕔𝕖 𝕤𝕖𝕟𝕤𝕚𝕓𝕝𝕖 se déroulera à Chicoutimi sur la Place du Citoyen au 155 rue Racine Est.
Commissariée par le LOBE, l’exposition « Norme de la femme qui veut mordre dans son pain » vous fera découvrir le travail d’Andy Maple, Chloé Gagnon, et Louise Campion, artistes émergentes en arts visuels.
Espace Sensible est une série d’expositions dans 7 différentes villes du Québec. Ce projet cherche à faire rayonner les artistes émergent.e.s tout en stimulant la découverte des arts visuels sur l’ensemble du territoire aux
citoyen.ne.s québécois.es.
Espace Sensible est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec dans le cadre du projet pour le rayonnement de la culture québécoise.
L’exposition propose un corpus d’oeuvre qui questionnent la place de la femme dans le monde des affaires, du marché de l’art et de l’industrie. C’est en soulevant ces problématiques, avec légèreté, que les artistes mettent de l’avant une critique ludique d’une société de surconsommation dominée par les normes patriarcales.
Le lobe
COMMISSAIRE
Ouvert depuis 1993, le centre le LOBE, est un espace d’exploration artistique, de bouillonnement culturel et de convivialité qui mélange les genres, les cultures et les publics. Son credo : l’esprit de curiosité dans les différents domaines de l’art actuel. Lieu de frottements, le LOBE habite et loge au sein du centre de production en art actuel – TOUTTOUT au 114 rue Bossé, Chicoutimi. En passant par des performances et vernissages qui font du bruit ou bien en offrant un cadre vivant et vivifiant pour les discussions ou conférences, le LOBE favorise le potentiel créateur des défis artistiques plutôt que celui que l’on retrouve dans la constance. Les notions de « contre-pratique », de projet « casse-gueule » et les démarches à risque sont inscrites dans le code génétique du LOBE.
Andy Maple
Andy Maple vit et travaille à Tiohtiá:ke / Mooniyaang (Montréal), d’où se situe sa pratique comme artiste visuelle et travailleuse culturelle. En 2020, Alex Pouliot et elle cofondent Pièce jointe, une maison d’édition axée sur la recherche d’artistes en art actuel qui vise à déployer les méthodologies artistiques hors du contexte académique. Dans sa pratique, Andy Maple porte son attention sur la division entre la nature et l’humain, au sein de la culture occidentale. Ses projets sont menés par la volonté de renouer avec le monde vivant, et s’activent grâce à des stratégies interdisciplinaires qui enchevêtrent les méthodes artisanales et scientifiques.
Louise Campion
Louise Campion est fascinée par le monde de l’entreprise. Son esthétique, son état d’esprit et ses manières spécifiques affichent un attrait qu’elle aspire à comprendre et à remettre en question. Elle explore les règles non écrites de l’environnement de bureau extrêmement codifié, tout en essayant simultanément de comprendre les motivations qui animent ses joueurs. Campion est particulièrement intrigué par leur conception des priorités et leur rapport à la notion d’autorité. Elle concentre l’énergie de ses compositions sur la représentation du pouvoir et du charisme à travers le langage corporel qu’elle accentue avec l’utilisation d’appariements de couleurs vives et contrastées.
Chloé gagnon
Chloé Gagnon est une artiste franco-ontarienne qui vit et travaille à Tio’tia :ke (Montréal). Elle a récemment terminé sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université de Moncton avec des concentrations en peinture et en sculpture. Créé à partir d’une posture féministe et fainéante par une jeune femme blanche cisgenre, le cœur de son travail repose sur une quête d’agentivité par l’entremise de collages transposés en peinture. Elle explore les possibilités de la découpe d’images et du collage en peinture comme forme d’agentivité et de reconstruction identitaire. Ses expériences en tant que femme cisgenre et les agressions d’ordre psychologique et physique vécues à plusieurs reprises au cours de son existence servent de catalyseur à sa recherche et création; l’art lui permet de témoigner autrement de formes insidieuses de violence.